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Méthode
  
 


DEVENEZ LE COACH  DE VOTRE SANTÉ.

« N’espérez pas conserver votre santé sans effort ;
  Dans ce monde, tout ce qui a une valeur se paie ;
                                     La santé est le prix d’un continuel combat. »
Henry Churchill King


Combien de minutes par jour consacrez-vous à votre capital-santé ? La santé est le seul capital irremplaçable que l’homme possède. Alors que…

Le petit capital financier est, en général, géré par un gestionnaire de portefeuilles. Le grand capital possède son gestionnaire de fortune. Le capital sportif d’une équipe est dirigé par un coach. Enfin, chaque entreprise engage aussi un coach spécialisé qui gère le « capital humain » et cherche à développer au maximum ses performances. Seul le capital-santé n’a pas de gestionnaire, pas de « coach » proprement dit.
Certes, nous agissons, nous prenons des risques ; nous investissons notre propre personne, nous bénéficions même parfois d’intérêts ; mais sans quelqu’un toutefois, pour nous aider à diriger la manœuvre d’ensemble. Le capital-santé, par sa valeur inestimable, véritable trésor irremplaçable, mérite aussi son coach, son gestionnaire.

Le corps possède son propre langage ; encore faut-il le décrypter. Il nous apprend à mieux connaître notre terrain, nos zones de faiblesses, nos déséquilibres, nos éventuelles erreurs de parcours. Il est indispensable de pouvoir les lire, les comprendre, les traduire pour conserver ou retrouver la SANTE.

L’apport de l’Ostéopathie, de la Médecine Traditionnelle Chinoise et de la Nutrithérapie permet, entre autres, de mieux percevoir la complexité de notre corps, de déchiffrer ses besoins, ses excès, et d’essayer d’y remédier.


I. QUE NOUS APPREND L’OSTEOPATHIE ?

Selon A. STILL , le père fondateur de l’ostéopathie, cette dernière repose sur 4 grandes lois :
1) « La structure commande la fonction »
2) « L’unité du corps »
3) « L’auto guérison »
4) « La loi de l’artère »

Qu’est-ce que cela signifie ?

1) « La structure commande la fonction » : selon STILL, la fonction d’un organe, d’un tissu dépend de sa structure. Par structure, il faut entendre l’ensemble des différents tissus, c’est-à-dire muscles, os, nerfs, glandes… ; par fonction, il faut entendre les différents rôles que joue l’organisme : fonction respiratoire, digestive, mouvement des articulations entre-elles...C’est parce que la structure est telle que la fonction est ce qu’elle est, est ce qu’elle fait ; la fonction ne saurait pas être différente de ce qu’elle est tant que la structure ne change pas. Donc si la fonction est perturbée, si l’on décèle une pathologie fonctionnelle, c’est parce que la structure n’est pas  « en ordre de marche ». Il convient donc de remettre la structure en ordre pour évincer la pathologie en question.

2) « L’unité du corps » : le corps fonctionne comme une seule unité, tous les tissus étant solidaires. Grâce à cette qualité, il peut trouver – ou retrouver – un équilibre fonctionnel. Ceci signifie que chaque partie du corps se voit dépendante des autres ; la plus petite perturbation d’une zone entraîne automatiquement une réaction de compensation des autres zones.

3) « L’auto guérison » : dans son livre « Recherche et Pratique en ostéopathie », A. STILL nous explique que la maladie, dans un « corps anormal  », est un état tout aussi naturel qu’est la santé quand toutes les parties sont à leur place. Donnons au corps les moyens de garder en place toutes les parties, et nous conserverons la santé (la place normale de tous les os permet le cours normal de l’irrigation sanguine et de l’influx nerveux ENTRE AUTRES).

4) « La loi de l’artère » : le sang nourrit chaque cellule du corps. S’il y a perturbation dans l’arrivée de celui-ci, les tissus seront mal nourris ;                                ce qui entraînera une modification de la qualité de la cellule et de son travail, de sa fonction. Un blocage de l’arrivée du sang entraîne aussi en amont, une stase, une stagnation du liquide avec comme réaction, aggravation du terrain et création de toxines. L’artère doit donc jouer parfaitement son rôle de nourricière des tissus.
La  « lésion ostéopathique » est la perte ou la restriction de mobilité d’une structure du corps.
Dans son livre  « Recherche et Pratique en Ostéopathie », A. Still nous apprend que la correction ostéopathique signifie non seulement ajuster le corps pour que l’action normale de celui-ci puisse fournir une force nerveuse suffisante à sa construction ; mais aussi maintenir l’organe ou l’organisme en état de santé,  capable d’éliminer toutes les substances impures avant qu’elles ne deviennent opprimantes ou destructrices ou que des changements chimiques toxiques ou mortels ne se produisent.
On retient généralement deux approches « philosophiques » différentes de l’ostéopathie :

- L’une, directe, qui, par un mouvement sec et rapide (appelé thrust) sur une structure en perte de mobilité, lève la barrière de résistance des tissus pour  récupérer la mobilité perdue.

- L’autre, plus souple, propose aux tissus, par des positions de relâchements, des respirations et des pressions plus ou moins légères, de se relâcher et de supprimer cette perte mobilité.
L’ostéopathie peut être subdivisée en  3 branches complémentaires : générale,  viscérale et crânienne.

- L’ostéopathie générale s’intéresse au squelette dans son ensemble et dans les rapports des différents segments entre eux (vertèbres, membres, bassin…).
- L’ostéopathie viscérale a pour but d’harmoniser les différents organes et viscères entre eux et dans leur rapport avec les fascias (enveloppes qui recouvre muscles et organes) ainsi que de restituer leur mobilité physiolo-gique.
- L’ostéopathie crânienne se propose, quant à elle, d’harmoniser les tensions « intracrâniennes » (les sutures, articulations des os crâniens, leur permettent une certaine mobilité), ainsi que les tensions « crânio-sacrées » (la base du crâne et le sacrum sont reliés entre eux par les méninges et doivent bouger de manière synchrone).

Sphénoïde (os crânien)

A la lumière de ce que nous apprend l’ostéopathie, nous voyons que le corps, placé dans les meilleures conditions, possède des facultés d’auto guérison.
Si la structure est «  en ordre de marche » et que les artères amènent suffisamment de sang pour nourrir tous les tissus, toutes les fonctions du corps seront parfaitement opérationnelles et aucune maladie ne pourra se déclarer.

Voyons donc maintenant, grâce à la Médecine Traditionnelle Chinoise et à la nutrithérapie, comment conserver une bonne structure et un sang nourricier.

 

II. QUE NOUS APPREND LA MÉDECINE TRADITIONNELLE CHINOISE (M.T.C.) ?

Pour la M.T.C, la santé est en rapport avec l’Energie ; elle est la résultante d’un surplus de l’Energie Essentielle par rapport à l’énergie dépensée pour vivre. L’Energie Essentielle est l’addition de l’Energie Innée (que l’on reçoit à la naissance) et de l’énergie acquise (que le corps fabrique par les trois foyers). La maladie apparaît lorsque l’énergie dépensée pour vivre est plus importante que l’Energie Essentielle.

 La Santé = énergie qu’on a pour vivre > (supérieure à) énergie dépensée pour vivre
                    Soit Energie Essentielle > Energie dépensée
 La maladie = énergie dépensée > Energie Essentielle
Energie Essentielle = Energie Innée + Energie Acquise
Energie Innée = « Energie qui nous est donnée à la naissance »
Energie Acquise = « Energie fabriquée au départ des 3 Foyers »
Energie dépensée = « Energie utilisée par le corps pour fonctionner »
Il est donc nécessaire d’équilibrer la fabrication d’énergie avec ses dépenses d’énergie pour conserver son capital-santé.



1. Qu’est-ce que l’Energie ?
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L’Energie peut être comparée à l’électricité, produite et distribuée partout pour éclairer ou produire une force motrice ; ou aussi à la sève d’un arbre qui donne la vie aux branches, feuilles, bourgeons et fleurs.

La M.T.C. est basée sur l’équilibre du Inn et du Yang. Ce sont les 2 composants, opposés mais complémentaires, d’une seule et même « énergie »appelée « Tchi », ou « Principe Suprême ».

L’univers entier, macrocosme et microcosme, est régi par l’équilibre du Inn et du Yang. Le corps humain, partie intégrante de l’Univers, est lui aussi, soumis aux mêmes lois. Déjà TCHOUANG-TSEU affirmait que « La vie est le mélange harmonieux du Inn et du Yang »

Ces deux « énergies » sont :
- Opposées : l’une est repos, l’autre est mouvement ; l’une est froide, l’autre est chaude ; l’une est sombre, l’autre  est claire ; l’une est nuit, l’autre est jour.
- Complémentaires : elles forment à elles deux une seule «  énergie ».
- Relatives l’une par rapport à l’autre : l’eau est inn (froide) par rapport à la vapeur (chaude), mais yang (chaude) par rapport à la glace (froide).

La représentation graphique du « Principe Suprême » (ou « Tchi ») (ci-dessous) nous  montre qu’elles sont opposées (noires et blanches), complémentaires (elles forment une unité à elles deux), et relatives (leur forme indique qu’elles ne sont pas statiques, mais en mouvements relatifs).

- Est inn : le féminin, la mère, la fille, la lune, le froid, l’hiver, le noir, le profond, la droite, le bas, la souplesse, la douceur…
- Est yang : le masculin, le père, le fils, le soleil, l’été, le clair, la surface, la gauche, le haut, la raideur, l’autorité …

- Ainsi en est-il pour le corps humain : le haut du corps est yang, le bas est inn, le côté gauche est yang, le droit est inn, la vésicule biliaire est yang, le foie est inn, la vessie est yang, le rein est inn, le poumon est inn, le gros intestin est yang…

- Le bon équilibre entre les deux énergies est de 7/11 de inn, et de 4/11 de yang.




2. Comment fabriquer soi-même son Energie ?
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Le corps dispose de deux « sources d’Energie » :
- L’Energie  Innée, qui nous est donnée à la naissance ;
- L’Energie Acquise, fabriquée  au départ des Trois Foyers :
- Foyer Supérieur ou Respiratoire ;
- Foyer Moyen ou Alimentaire ;
- Foyer Inférieur, siège de l’Energie Innée.
                                                    
Le Foyer supérieur fabrique son Energie à partir de l’air respiré, le Foyer moyen à partir de la nourriture absorbée, le Foyer inférieur reçoit son énergie à la naissance.  Ces trois foyers peuvent être comparés à un moteur de voiture : l’air est d’abord apporté par le Foyer supérieur ; le combustible – essence, gasoil – s’achemine ensuite vers le Foyer moyen via les aliments ; enfin, l’étincelle est déclenchée grâce au Foyer inférieur. Il est indispensable que ces trois foyers soient en bon état de fonctionnement pour une efficacité optimale du « moteur ».

- Le Foyer supérieur comprend le cœur et les poumons. La respiration calme et l’endurance apportent de l’énergie inn, c’est-à-dire de l’énergie de détente, tandis que la respiration trop rapide et l’essoufflement amènent de l’énergie yang, du  « feu ». L’on dit que le tiroir (du foyer supérieur) s’ouvre pendant les 20 premières minutes d’endurance, et qu’il se remplit à partir de la vingt-et-unième (voir définition de « endurance et résistance »). Il faudrait donc, afin d’augmenter et/ou d’équilibrer l’énergie à partir du foyer supérieur, s’adonner à plus de trente minutes d’endurance chaque jour.

- Le Foyer moyen, quant à lui, englobe le système digestif. Il fabrique son énergie à partir de l’énergie des aliments. Parmi ceux-ci, les aliments qui apportent de l’énergie inn sont principalement : ceux qui poussent en terre (racines, pommes de terre, carottes…) ; qui vivent dans la mer (poissons, crustacés…) ; ainsi que les « aliments jeunes » (par ex. le poussin, les germes de blé) par rapport aux plus vieux (coq, céréale de blé entière). Les aliments qui apportent du yang sont, quant à eux, les épices, les viandes rouges (par rapport aux viandes blanches), les légumes hors de terre (par rapport aux racines)… P.ex., la pastèque est plus inn que le poivre ; le poussin est plus inn que le coq, mais l’œuf est plus inn que le poussin. Des personnes trop yang peuvent manger des aliments inn pour se rééquilibrer ; ceux qui manquent de yang peuvent choisir les aliments plus yang.
Les aliments apportent aussi les saveurs différentes (acide, amer, sucré, pimenté, salé). Ces cinq saveurs correspondent aux cinq éléments dont nous parlerons plus loin.
Pour pouvoir utiliser un aliment, le corps doit en extraire les bons éléments (vitamines, oligoéléments…). Cela demande une certaine dépense d’énergie. Il convient donc de manger des aliments qui apportent une énergie au corps plus grande que celle que le corps produit pour utiliser ce même aliment (voir chapitre sur la nutrithérapie).

- Le Foyer inférieur est le siège de l’énergie des reins. C’est le capital énergétique que l’on reçoit à la naissance. Il s’épuise quand on dépense plus d’énergie que celle que l’on fabrique ;  il peut également se renforcer par le sommeil ; l’énergie du foyer supérieur peut aussi apporter de l’énergie au foyer inférieur (les textes chinois disent que« Les poumons nourrissent les reins »).


Un  « mélangeur » ou « Tchrong Mo » reçoit les  trois énergies venant des trois foyers, il est situé près de l’ombilic (nombril), dans la région du petit bassin. C’est lui qui fabrique l’Energie Essentielle  qui, de là, est distribuée et utilisée dans tout le corps de manière :
- Quantitative, et selon ses besoins, grâce aux méridiens (voie de circulation du « Tchi », véritables antennes entre la périphérie du corps et l’organe qui lui correspond).
- Qualitative sous forme des cinq éléments (BOIS, FEU, TERRE, METAL, EAU) et de leurs caractéristiques.


a) Quels sont les 5 éléments ? A quelles lois sont-ils soumis ?
Les 5 éléments structurent tout l’univers. Chaque être, chaque objet, chaque partie de l’univers et, par conséquent, chaque humain – ses caractéristiques, ses émotions – sont gérés, codifiés selon les 5 éléments.

Tableau des 5 éléments

PRINCIPES BOIS FEU TERRE MÉTAL EAU
Saison Printemps Eté Intersaison Automne Hiver
Climat Vent  Chaleur Humidité Sécheresse Froid
Pt Cardinaux Est Sud Centre Ouest Nord
Planète Jupiter Mars Saturne Vénus Mercure
Couleur Vert Rouge Jaune  Blanc Noir
Organe Foie Coeur Rate Poumons Rein
Viscère Vésicule biliaire Intestin Grêle Estomac Gros Intestin Vessie
Sens Vue Parole Goût Odorat Ouïe
Organe des sens Yeux Langue Bouche Nez Oreille
Psychisme Imagination Passion Pensée Rigueur Volonté
Emotion Colère Joie Excessive Soucis Tristesse Peur
Age Naissance Adulte Age Mûr Vieillesse Mort
Tissus Muscle Vaisseaux Lèvre-Chair Peau Os
Consistance Dur Fibreux Charnu Croquant Mou
Odeur Rance Brûlé Parfumé Fumé Putride
Saveur Acide Amer Doux-Sucré Piquant Salé
Céréale Avoine Blé Orge-Maïs Riz Sarrasin
Pierre Turquoise Rubis Topaze Saphir Emeraude
Métal Etain Fer Plomb cuivre Mercure
Condiment Vinaigre Café Sucre Piment Sel

« L’homme reste en bonne santé si les cinq éléments s’engendrent et se dominent de manière appropriée. »
Bible médicale de la Chine ancienne : HUANGDI NEIJING (le Classique de la médecine interne de l’Empereur Jaune illustré).

Ces 5 éléments obéissent à 2 lois, la loi d’engendrement (ou « loi mère-fils » : cycle TCHENG) et la loi d’inhibition (ou de contrôle : cycle KO) :

- Selon la loi d’engendrement, le Bois nourrit le Feu ; le Feu nourrit la Terre ; la Terre nourrit le Métal ; le Métal, l’Eau ; et l’Eau à nouveau le Bois. On dit que le Bois est la mère du Feu, qui est son fils ; le Feu est la mère de la Terre, qui est sa fille et ainsi de suite pour les autres éléments.
      Selon cette loi, tout ce qui est d’énergie Bois renforce l’énergie Feu ; tout ce qui est d’énergie Feu renforce l’énergie Terre et ainsi de suite pour les autres éléments.

Dessin du cycle Tcheng

- La deuxième loi est la loi d’inhibition. Afin qu’il ne prenne pas trop d’importance, chaque élément est contrôlé par un autre selon un ordre bien établi. Ainsi, et c’est facile à comprendre, l’Eau contrôle le Feu, le Métal contrôle (inhibe) le Bois ; la Terre, l’Eau ; le Feu, le Métal ; le Bois, la Terre.

Dessin du cycle Ko

« Garder l’équilibre des cinq saveurs permet d’avoir les os solides et droits, les tendons et les vaisseaux souples, une bonne circulation du Tchi et du sang…Celui qui respecte strictement cette règle jouira d’une longévité méritée ». HUANGDI NEIJING (op. cit.)
Toujours selon le même ouvrage, on retrouve  les cinq saveurs des aliments :
               Parmi les céréales, le riz est sucré ; le sésame est acide ; le soja, salé ; le millet, piquant ; le blé, amer ;
               Parmi les fruits : la prune est acide ; l’abricot est amer ; le jujube  est sucré ; la pêche, piquante,  et le marron est salé ;
               Parmi les animaux : la viande de chien est acide ; celle de mouton est amère ; celle du bœuf, sucrée ; celle du poulet, piquante, et celle du porc, salée ;
                Parmi les légumes : la ciboulette est acide ; l’ail sauvage est amer ; la mauve  est  sucrée ; le poireau, piquant, et la feuille de soja , salée ;

« Le riz rond, la viande de bœuf, le jujube et la mauve, au goût sucré, conviennent à  ceux qui ont la maladie de la rate.
« Les pousses et les feuilles de soja, la viande de porc et le marron, au goût salé, conviennent à ceux qui sont victime de la maladie des reins». (op.cit.).
« Les malades du poumons doivent s’abstenir de l’amer car les poumons sont attribués au métal, l’amer, au feu, alors que le feu domine le métal ». (op.Cit)

Concrètement, si l’on veut tonifier le cœur (élément Feu), on peut boire du café (élément Feu), manger  un fruit acide (élément Bois, mère du Feu). Pour le calmer, il convient de se reposer (sommeil = élément Eau) et entre-autre prendre du sucré (élément Terre). Attention cependant, trop de sucré va écraser les reins (élément Eau)
 
Note:
Jujube : fruit du jujubier, drupe rouge, à pulpe blanche et sucrée, dont on fait des confitures et des pâtes de fruits.
Jujubier : arbre épineux originaire d’Asie, cultivé dans les régions tropicales et méditerranéennes.


qui ne pourront plus dans ce cas contrôler le cœur.  De même, le vent (élément Bois) est mauvais pour les cardiaques,  car il augmente l’énergie Feu du cardiaque.
Chaque saison correspond à un élément (voir tableau ci-dessus) qui est appelé  différemment selon la relation qu’il entretient avec la saison. Ainsi, l’élément qui correspond à la saison est appelé l’« empereur », l’élément précédent, la « Mère » ; le suivant, le « fils » ; le deuxième suivant l’« ennemi » ; celui qui précède la Mère, le « conseiller à la cour ».

Exemples :

- En hiver :  Empereur  =   EAU
                         Mère   =   METAL
                                   Fils   =  BOIS
                                   Conseiller à la cour =  TERRE
                                   Ennemi  =  FEU

- En été         Empereur                  =   FEU
                                   Mère                         =   BOIS
                                   Fils                            =  TERRE
                                   Conseiller à la cour =  EAU
                                   Ennemi                      =  METAL


« Quand, dans une saison, l’Empereur est puissant,
« sa Mère est tranquille et au repos (parce qu’elle donne son énergie)
« le Fils est énergique (= le prochain Empereur)
« le conseiller à la cour est tempérant et régulateur (pour éviter les excès de l’Empereur)
« l’Ennemi est vaincu (et non écrasé),
« on dit que les Energies sont en paix et que la maladie ne peut apparaître. »



b) Que sont les méridiens ?

Les méridiens (Jing Luo ) sont des circuits d’énergie. Ethymologiquement JING signifie Chemin, Voie. Ils servent, entre autre fonction, d’antenne pour capter les énergies de l’extérieur et l’amener à l’organe correspondant, et dans l’autre sens, ils reçoivent l’énergie de leur organe et la conduisent vers la périphérie.
Il existe 3 catégories de méridiens.

A). les 12 méridiens ordinaires.
Au nombre de 12 ( à gauche et 12 à droite), ils sont appelés, en français, du nom du viscère ou de l’organe auquel ils sont connectés : les 3 inn du bras : Poumon (P), Maître du Coeur (MC ) ; Cœur ( C ).
                                                                   les 3 yang du bras : Gros Intestin ( GI) ; Triple Réchauffeur (Tr ) ; Intestin Grêle (IG).    
                                                                   les 3 inn de jambe : Foie (F) ; Rate (Rt) ; Rein (R )
                                                                   les 3 yang de jambe : Vésicule Biliaire (VB) ; Vessie (V) ; Estomac (E )
Il faut se représenter le sujet debout, bras en haut, tendus.

Les méridiens ordinaires forment un circuit fermé, l’un se termine où le suivant commence. La circulation normale entre les méridiens ordinaires s’établit de cette manière :
PGI  E Rt C  IG V R  MC  Tr VB F  (P ) .

Les méridiens inn antérieurs sont connectés entre eux: P  Rt; C  R; MC  F.
Les méridiens yang postérieurs sont connectés entre eux en passant par le visage :
                                                                                        GI E ; IG  V ; Tr VB.


1. Méridien du Poumon
Quelques pathologies dues à un déséquilibre d’énergie circulant dans ce méridien:
oppression thoracique, toux, coryza fréquent, rizarthrose, douleur sur la tête radiale…
(pour les actions sur les méridiens : voir ci-dessous)

2. Méridien du Gros Intestin
Pathologies: douleur de maxillaire inférieur, rhinorrhée, sinusite, acné du visage, épicondylite…

3. Méridien de l’Estomac
Pathologies: boutons sur les lèvres, douleur au creux épigastrique, paralysie faciale, cruralgie, douleur au jambier antérieur et au 3° orteil, douleur au tendon rotulien, paralysie faciale…

4. Méridien de la Rate.
Pathologies : asthénie physique ; troubles circulatoires, œdème des membres inférieurs ; troubles variqueux de la face interne de la jambe.

5. Méridien du Cœur.
Pathologies : douleurs thoraciques ; douleur du 5° doigt jusqu’au creux axillaire (face antéro-interne du bras, le plus souvent gauche).

6. Méridien de l’Intestin Grêle
Pathologies: surdité, douleur et bourdonnement des oreilles, torticolis, épitrochléite, douleur face postérieure de l’omoplate…

7. Méridien de la vessie
Pathologies: douleur à l’œil (coin interne), larmoiement, nuque raide, névralgie d’Arnold, douleur sous-occipitale, raideur vertébrale, sciatique postérieure…

8. Méridien du Rein
Pathologies: souffle court, chaleur ou pieds froids, douleur osseuse, pubalgie…

9. Méridien du Maître du Cœur.
Pathologies: palpitation, oppression thoracique, angoisse, précordialgies, canal carpien…

10. Méridien de Triple Réchauffeur.
Pathologies: surdité, transpiration excessive, douleur du trapèze, de l’olécrâne, de l’épaule et de la face externe de membre supérieur…

11. Méridien de la Vésicule Biliaire
Pathologies: bouche amère, soupirs excessifs, migraine et douleur des tempes, yeux rouges, douleur à l’œil, devant et dans l’omoplate, névralgie intercostale et toutes les douleurs latérales…

12. Méridien du Foie.
Pathologies: lumbago, douleur du petit basin, douleur des adducteurs, hallux valgus…

B). Les 8 merveilleux vaisseaux, ou méridiens particuliers.
     4 inn et 4 yang, ils sont en relation avec les 12 méridiens ordinaires dont ils partagent certains points..

En relation avec le Tchrong Mo (le « chaudron d’énergie »), ils distribuent l’énergie aux organe-viscères, et aux méridiens, en fonction de la demande.
Grâce à leurs connexions, ils règlent et équilibrent l’énergie entre : la gauche et la droite,
                                                                                                            le haut et le bas,
                                                                                                            l’arrière et l’avant,
                                                                                                            la surface et la profondeur.



C). Les méridiens distincts.
     Ceux-ci accompagnent et complètent l’action des méridiens ordinaires.
Ils assurent particulièrement la distribution de l’énergie de défense (Wei Tchi). Ils permettent aux méridiens ordinaires d’être en contact avec leur viscère ou leur organe correspondant.

Sur tous les méridiens, il existe des points (dits points d’acupuncture) qui permettent le réglage de l’énergie entre les différents méridiens, entre les méridiens et leur organe-viscère correspondant, entre les différentes parties du corps…
Certaines pathologies peuvent être dues à une perturbation dans la circulation énergétique du méridien. Ainsi une névralgie au niveau de l’occiput (trajet méridien Vessie),  des névralgies intercostales (trajet Vésicule Biliaire), des douleurs à la face postérieure de l’omoplate (trajet IG) peuvent être expliquées par ce dérèglement énergétique. On peut agir sur la circulation de l’énergie à l’intérieur des méridiens par les points d’acupuncture.



 

3. Les 8 grands principes de la Médecine Chinoise Traditionnelle
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La M.T.C. est régie par 8 grands principes :
1)  Inn  - Yang
2)  Insuffisance - Excès
3)  Profondeur   -  Surface
4)  Froid            -  Chaleur

Toute pathologie doit être regardée en fonction de ces 8 grands principes, la santé étant un équilibre entre ces 4 principes doubles. Par exemple, une tendinite est plus yang que inn, en excès plutôt qu’en insuffisance, plus en surface qu’en profondeur, plus chaude que froide. Ces 8 principes permettent de définir les différentes  pathologies  et les moyens de lutter contre celles-ci (points d’acupuncture, application de froid ou de chaleur…).



4. L’horloge énergétique.



5. Méthodes thérapeutiques.
La M.T.C. ne se limite pas à l’acupuncture, méthode thérapeutique la plus connue. Elle utilise d’autres techniques :
-le shiatsu et le massage
-la moxibustion
-la saignée
-la phytothérapie
-le Daoyin (ou do-inn).
* L’acupuncture ou la puncture d’un point par une aiguille, permet de rééquilibrer l’énergie qui passe par ce point, soit pour tonifier c’est-à-dire augmenter l’énergie, soit pour disperser, c’est-à-dire diminuer l’énergie. Cette méthode peut agir localement, sur le point même, ou à distance, courte c’est-à-dire sur le méridien sur lequel le point se trouve ; longue c’est-à-dire jusqu’au viscère qui correspond.
Elle se pratique au moyen d’aiguille, au nombre de 9, de formes différentes. La forme correspond à une fonction et à un symbole précis.
En pédiatrie, on utilise surtout un marteau à aiguilles, très souple.
*La moxibustion (« tchiou : feu prolongé ») consiste à chauffer un point d’application précis. Il est choisi en fonction du but à atteindre. La technique consiste à allumer un cône (ou une boulette) d’armoise placé sur la peau. Le cône brûlant entraîne un réchauffement du point choisi pouvant aller jusqu’au phlyctène (cloque de la brûlure) ,et parfois au-delà pour provoquer un drainage important. Parfois on glisse entre la peau et l’armoise une plante, pour modifier l’effet par l’action de la plante.
* La saignée est très peu pratiquée de nos jours ; elle permettait de rééquilibrer un excès de sang.
* La phytothérapie chinoise : « Le livre chinois le plus ancien consacré aux plantes chinoises est le SHEN-NONG Ben Cao King. Il fut écrit sous la dynastie des HAN (-206 av. J.- C., + 221 apr. J.-C.) par un auteur inconnu, qui attribuait la genèse de son livres, Des herbes médicinales, à SHEN-NONG, empereur mythique révéré comme le dieu de la médecine depuis l’Antiquité. » (Dr.CHEN You-wa :« Les plantes Médicinales Chinoises »).
L’usage des plantes  dans la M.T.C. est donc très ancien. Il tient compte des classifications de la MTC, à savoir les 5 éléments ainsi que le Inn et le Yang. On  sait que les saveurs font partie chacune d’un élément ; l’acide pour le Bois, l’amer pour le Feu, le doux pour la Terre, le fumé, l’âcre pour le Métal et la salé pour l’Eau. Les plantes sont classées en fonction de leur goût et de leur saveur. Nous retrouvons donc des plantes à la saveur Acide : achillée, citron, cyprès, épine-vinette, verge d’or ; à la saveur Amer : artichaut, chélidoine, orange amère, pissenlit ; celles à la saveur Doux : boldo, passiflore, à la saveur Acre : anémone, radis noir ; à la saveur Salé : fumeterre, ache.( voir ci-dessus comment agir sur un élément :lois d’engendrement et d’inhibition).
Il faut tenir compte aussi de leur effet  inn ou yang.
Les couleurs ont aussi une influence (plus modérée), par leur appartenance à un des 5 éléments.
La prescription de la phytothérapie selon les règles de la MTC est donc complexe puisqu’elle doit tenir compte de l’action de la saveur sur les 5 éléments ( engendrement- inhibition) ainsi que sur le yin et yang ( en tonification ou dispersion) ; cette action  peut être renforcée, ou au contraire freinée, par l’action de la couleur de la plante choisie.

* Le Daoyin est caractérisé par des exercices de santé individuels. Il est pratiqué depuis les temps anciens. Il est constitué de mouvements combinés à la respiration et à de l’auto-massage. C’est une approche physique et matérielle de la santé, mais peut aussi avoir une dimension spirituelle grâce à l’approche vibratoire qu’il entreprend entre l’Homme, son environnement et l’Univers.


 
6. Les émotions

Comme nous avons pu le voir dans le tableau ci-dessus, les émotions peuvent être classées par l’élément auquel elles appartiennent. Ainsi la colère est Bois, la joie excessive est Feu, les soucis sont Terre, la tristesse est Métal et la peur est Eau. Une émotion affaiblit l’élément dont elle fait partie. Ainsi la tristesse affaiblit l’énergie Métal, la peur, l’Eau…
Or on sait que chaque élément a son viscère et son organe qui, donc, sont concernés par les émotions. Ainsi la tristesse affaiblit le Métal et donc l’organe Poumon et le viscère Gros Intestin.
A contrario, une énergie Métal forte permet de contrôler une tristesse, d’empêcher que cette émotion n’envahisse tout l’organisme. Le meilleur moyen de lutter contre la tristesse est donc de renforcer l’énergie Métal, c’est-à-dire de renforcer l’énergie des poumons –gros intestins : respiration, alimentation, bon fonctionnement des différents tissus qui sont concernés par Poumons-Gros Intestin (côtes, vertèbres dorsales, diaphragme, nerf…). La colère agit sur le Bois ; mais très souvent les colériques ont un Bois trop fort, ce qui fait qu’une colère  « vide » l’excès de Bois ; ce qui explique que les colériques se sentent apaisés après une « bonne » colère.
Une joie excessive peut entraîner la mort chez certains cardiaques car la joie excessive (élément  Feu)  affaiblit le cœur. Pour contrôler ses peurs, il faut renforcer son énergie Eau (rein- vessie) ; pour contrôler ses soucis et ne plus « tourner en rond », il faut renforcer la Terre ( rate- estomac).

 En agissant sur la production d’énergie par les trois foyers, sur la distribution et l’utilisation de ces énergies par  les méridiens, en écoutant  les lois des 5 éléments et celle de l’horloge énergétique, nous apportons à la  « structure » (selon Still ) les éléments énergétiques nécessaires à son bon fonctionnement. Nous pouvons donc avoir une influence directe et, parfois, immédiate sur notre santé.



III. QUE NOUS APPREND LA NUTRITHÉRAPIE ?

Et tout d’abord quels sont ses objectifs ?

D’après Linda LAZARIDES, dans son livre « Découvrir la nutrithérapie », la  nutrithérapie s’emploie à :

- Optimiser la santé et les performances physiques et psychiques,
- Prolonger la durée de vie,
- Prévenir et traiter les maladies par des modifications de l’alimentation, une supplémentation quotidienne ou circonstancielle pour pallier les limites de l’alimentation et l’administration de micronutriments comme médicaments : vitamines, acides gras, acides aminés et autres substances présentes dans l’organisme ou les aliments ».

La nutrithérapie permet de lutter contre les pathologies dues aux carences alimentaires, aux troubles de l’assimilation, à l’insuffisance de « détoxication » du foie et des reins, et à l’hyperperméabilité de la paroi intestinale (voir ci-dessous)
Pour être efficace, l’alimentation et le système digestif doivent  répondre à plusieurs critères :
-l’alimentation doit apporter tout ce dont le corps a besoin pour se construire et s’auto-guérir, c’est-à-dire ne pas présenter de carences,
- le système digestif, et particulièrement l’intestin grêle, doit pouvoir capter tous les nutriments et les transmettre au sang,
- le sang doit être capable d’amener tous ces nutriments à toutes les cellules du corps,
- les cellules doivent être capables de capter tous ces nutriments que le sang leur apporte.
Il ne suffit pas seulement d’avoir un bon équilibre entre glucides, protéines et lipides, ou encore une ration suffisante de vitamines et oligo-éléments ; encore faut-il que la structure moléculaire soit qualitativement bonne : le lait de vache, même maternisé ou l’huile végétale trop chauffée, p. ex., ne conviennent pas à notre organisme car celui-ci n’est pas adapté à la structure moléculaire transformée de ceux-là.
Dans son livre « L’alimentation ou la troisième médecine », le docteur Jean Seignalet explique les causes alimentaires de nombreuses maladies : pathologies d’encrassage, pathologies d’élimination, maladies auto-immunes…

a) Les carences alimentaires :

Les modes de culture et de fabrication des aliments engendrent un appauvrissement  considérable de la qualité de notre ration alimentaire ; les sols et les terres de culture s’épuisent, les produits phytopharmaceutiques fabriqués par l’industrie chimique, les modes de conservation, cuisson et préparation modifient la structure moléculaire des aliments. De plus, l’organisation des repas et le temps que l’on y consacre vont dans le même sens. Tout ceci entraîne une diminution des « entrées » des différents matériaux nécessaires : vitamines, oligo-éléments… et, par conséquent, un risque élevé de carences.

b) Les troubles de l’assimilation :

Lorsqu’il y a modification de la flore intestinale (excès de protéines animales, fermentation des sucres, prise d’antibiotiques…) , le système digestif ne fait plus son travail de triage et de récupération des nutriments. Le sang ne peut donc plus capter ceux-ci pour nourrir les tissus et permettre  les différentes fonctions du corps
 
c) Le rôle de « détoxination » du foie et des reins :

Un des rôles du foie et des reins consiste à nettoyer le sang, et donc l’organisme, de ses impuretés. L’alcool exogène  - et celui qui est créé par la fermentation des hydrates de carbone- les acides développés par la putréfaction des protéines, les métaux lourds apportés par la respiration et les excès de l’alimentation, doivent normalement être éliminés par le foie et les reins. Si ceux-ci ont trop à faire dans leur rôle de nettoyage, les toxines s’accumulent dans le corps et risquent de créer un terrain « morbide » (qui conduit à la maladie).

d) L’hyperperméabilité de la paroi intestinale :

Physiologiquement, la paroi intestinale ne laisse pas passer à l’extérieur  les grosses molécules apportées par l’alimentation. En cas d’inflammation prolongée ou de modifications chroniques de la flore intestinale, la paroi de l’intestin se dilate, se disjoint et peut alors laisser les molécules passer dans les milieux interstitiels. Ces dernières risquent d’être attaquées par des globules blancs, défenseurs de l’organisme. Un complexe antigène-anticorps peut se former, se fixer sur un autre tissu et ne pas être reconnu par l’organisme, avec le risque de développer une maladie auto-immune (voir le livre du Dr SEIGNALET : « L’alimentation ou la troisième médecine »).


Une bonne alimentation se doit de respecter certains critères :

1) Des aliments sains.
2) Un équilibre entre protéines, glucides, lipides et graisses :
 +/- 30% de protéines, végétales et animales en proportion égale ;
 +/- 30% de graisses, dont 85 % en AGMI (acides gras mono-insaturés) et AGPI (acides gras poly-insaturés) ;
 entre 30% et 40% de glucides, sucres rapides et sucres lents.
3) L’apport journalier conseillé en vitamines et nutriments (oligo-éléments, neurotransmetteurs…)
4) Dans la mesure du possible, respecter la saison et le terroir
5) Se méfier des plats préparés, de la culture intensive et des élevages industriels.

Une bonne alimentation se doit également de suivre la «  Règle des cinq pas » :

1) Pas de produit laitier (animal) et dérivés
2) Pas de sucre industriel et dérivés
3) Pas de farine de froment raffinée et dérivés
4)  Pas de sucré le matin
5) Pas de protéine animale le soir.

A) Les principales sources de protéines animales sont :

- les fromages à pâtes fermes : 30 % à 40%
- les fromages dits frais  :         +/-30 %
- la viande de bœuf                      :     +/- 25 %
- les fromages à pâtes molles       : +/- 20 %
- les poissons                                :        15 à 20 %
- les œufs                                      :        13 %
- les volailles    : ???
- la viande de porc                : +/- 10 %

B) Les principales sources de protéines végétales sont :

- la levure de bière            :        + de 50 %
- le soja                                   :        40 %
-  les céréales germées          :           30 %
-  les légumineuses et les légumes secs (haricot, pois, fève, lentille, sésame…)
                                                           :  +/-25 %
- les céréales complètes   : ???
- les fruits secs  : amande       :        20 %
                           : noisette       :       15 %
                           : noix             :      10 %
- les pistaches                                 :       20 à 25 %
- les algues                                      :       ???
- le riz                                              :       8 à 9 %

C) Les principales sources de glucides ou hydrates de carbone sont :
 -dattes, raisins secs, riz, miel, farine blanche, sucre blanc : + de 70 %
 -légumineuses et légumes secs : + de 50 %
 -céréales complètes
 -sucre complet
 -tubercules : + de 20 %

D) Les principales sources de graisse ou acides gras sont :
- graisse saturée :  saindoux  :    100 %
                                   Beurre      :   97 à 100 %
                                   Porc          :   30 %
                                   Mouton    :    30 %
                                   Bœuf         :  25 %
- graisse insaturée ou acide gras mono- ou poly-insaturé :
                                   Mono-insaturé :  huile d’olives, d’arachides
                                   Poly-insaturé   :  - huile de tournesol, de maïs, de pépins de       raisins (en grec)                   omèga 6
                                                             - huile de colza, soja, noix               3
                                                             - huile de poissons                            3
                                       « Nous sommes ce que nous mangeons ! ».
L’alimentation est bien souvent le reflet de la société, basée sur le « vite-fait », le « vite-préparé ». Mais ces habitudes appauvrissent notre assiette (éléments conservateurs, additifs, etc.) et donc notre capital-santé. HIPPOCRATE (5e ACN) affirmait déjà que l’aliment devait être à lui seul, un médicament.


Quelques recettes pour un petit-déjeuner protéiné :

2 œufs coques ou  pochés
Brouillade aux truffes
Omelette champignons, thon, crevettes, courgettes, germes de blé
Fricassée
Petit déjeuner anglais (œuf, bacon fèves champignons, tomate)
Riz complet aux ananas
Céréales complètes au lait de soja, lait d’amande, lait de noisette
Saumon fumé, artichaut, jus de citron
Roquefort et champignons crus
préparation protéinée (volaille, poissons ou végétales ) : Ergynutril !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Tableau des fruits et légumes des 4  saisons.

     Janvier  Février  Mars  Avril  Mai  Juin  Juillet  Août  Septembre  Octobre  Novembre  Décembre
Abricot             X    XX    XXX    XXX    XXX     
Amande                X    XXX    XX    X    X     
 Ananas      XXX    XXX  XXX  XXX  XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX
 Banane        XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX
 Cassis            X  XXX    XX    X       
 Cerise            XX    XX    XXX    X       
 Châtaigne      XX    X               XX    XXX    XXX    XXX
 Citron    XX  XX  XX  XX  XX  XX  XX  XX  XX  XX  XX  XX
 Coing                      XXX    XXX   
 Figues                X    XXX    XXX    XXX   
 Fraise            X    XX    XXX    XXX    XXX       
 Framboise                XX    XXX    XXX    XXX    X   
 Griotte                XXX    XXX         
 Groseille              X    XXX    XXX    XX       
 Mandarine      XXX    XX                  X    XX    XXX
 Melon              XX  XXX    XXX    XXX    X   
 Mûre              X    XXX    XXX       
 Myrtille                  XXX    XXX       
 Noisette                    XXX    XXX     
 Noix                        XX    XXX    XXX
 Orange      XXX    XXX    XXX                XXX    XXX    XXX
 Pamplemousse,      XXX    XXX    XXX    XXX  X  X  X  X    XXX    XXX    XXX    XXX
 Pêche            X  XX    XXX    XXX    XX     
 Poire      XX    XX              XX    XXX    XXX    XXX    XXX
 Pomme      XX    XX              XX    XXX    XXX    XXX    XXX
 Prune                  XXX    XXX    XXX     
 Raisin                  X    XX    XXX    XXX    XXX 
Mirabelle                                                                     XX    XXX

Tableau des salades fraîches

     Janvier  Février  Mars  Avril  Mai  Juin  Juillet  Août  Septembre  Octobre  Novembre  Décembre
 Batavia            X    XX  XXX  XXX  XXX  XX  X 
 Carotte          X  XX  XXX  XXX  XXX  XXX  XX  X 
 Céleri    XX  XX  X      X  XX  XX  XXX  XXX  XX  XX
 Chicon   XXX   XXX  XX  X          XX  X  XX  XXX
 Chou blanc    XX  XX  XX  X      X  X  XX  XXX  XXX  XXX
 Cresson          X  XXX  XXX  XXX  XXX  XXX  XX  XX  XX
 Concombre        X  X  XX  XXX  XXX  XXX  XX  X   
 Haricot vert            X  XXX  XXX  XX  XX     
 Laitue                         
 Lentille      XX    XX    XX    XX    XX    XX    XX    XX    XX    XX    XXX    XX
 Mâche    XXX  XXX  X          X  XX  XXX  XXX  XXX
 Maïs              XXX  XXX     XXX  XXX     
 Pissenlit          XX  XXX  XX  X         
 Poivron        X  XX  XXX  XXX  XXX  XXX  XXX  XX   
 Romaine          X  XX  XXX  XXX  XXX  XX  XX   
 Tomate            XX  XXX  XXX  XXX  XX     
 Topinambour    XXX  XXX  XX  X            X  XX  XXX


Tableau des légumes

    Janvier Février Mars          Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Artichauts            XX     XXX    XXX XXX  XX   X   
Asperge        X  XX    XXX     XXX  X         
Aubergines           X  XX     XXX    XXX XXX  XXX  XX   
Bettes            XX  XXX    XXX XXX  XXX   XX   
Betteraves               X  XX  XXX XXX  XX   X 
Brocolis            X  XXX    XXX  XXX  XXX   X   
Carottes      X    X    X   X  XX  XXX    XXX  XXX  XXX   XXX   X   X
Céleri vert            X  XXX XXX  XXX  XXX  XXX   XX   X
                                           
Céleris-raves      XXX    XXX    XXX  XX        X   XXX  XXX   XXX     XXX
Champignon      XX    XX   XX   XX  XX   XX  XX  XX   XX   XXX   XXX    XXX
Chicon      XXX    XXX    XXX    XXX                    XX    XX    XXX    XXX
Chicorée                  XXX    XXX    XXX    XXX    XXX 
Chou blanc      XXX    XXX    XXX          X    X    XX    XXX    XXX    XXX
Ch,ou de
bruxelles      XXX    XXX    XXX    X              XX    XXX    XXX
Chou de
milan      XXX    XXX          XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX
Chou-fleurs      X    X      X    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XX 
Chou frisé      XXX    XXX    XXX                XXX    XXX    XXX
Choupin              XX  XXX  XXX  XX  XX   X 
Chou-rave              X    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX   
Cou rouge      XXX    XXX    XXX          X    XX    XXX    XXX    XXX    XXX
Citrouille      XXX                  XX    XX    XX    XX
Concombre          X    X    XX    XX    XXX    XXX    XX    X   
Cornichon                XX    XXX         
Courgette          X    X    XX    XX    XXX    XXX    XXX    XX   
Cresson            X    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX  XXX    XX    XX
Endive      XX    XX    XXX    XXX               
Epinard          XX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XX    X  X 
Fenouil              X    XX    XXX    XXX    XXX    XX     
Haricot vert              X    XXX    XXX    XX    XX     
Haricot blanc                      XXX    XX    XX 
Laitue            XX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XX   
Mâche      XXX    XXX    XX          X  XX    XXX    XXX    XXX
Maïs                XXX    XXX    XXX    XXX     
Navet      X    X    XX    XX    XX            XX    XXX    XXX    X
Oignon      XX    X    XX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XX    XX    XX
Oseille            XXX                XXX    XXX
Panais      XXX    XXX    XXX              X  XX  XXX
Pleurote      XX    XX    XX    XX    X    X    X    X    XX    XXX    XXX    XXX
Poireau      XXX    XX    XX    XX    X    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX
Pois            X    XXX    XXX    X         
Poivron          X    XX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XX   
Pomme de
Terre nouvelle          X    XXX               
Pomme de Terre      XXX    XX        XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX
Potiron      XXX    XXX              XX    XXX    XXX    XXX    XXX
Pourpier      XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XX        XXX
Radis noir      XXX    XXX    XXX          XXX    XXX    XXX    XXX    XXX    XXX
Radis rose            XXX    XXX    XXX  XX         
Rhubarbe            XX XXX       XXX   XXX         
Rutabaga      XXX    XXX    XXX                XXX    XXX    XXX
Salsifis      XX    XXX    XXX                XX    XXX    XXX
Sarrasin                         
Tomate          X    XX    XX    XXX    XXX    XXX  XX   X 
Topinambour      XX    XXX    XXX                  XX    XX


Notre alimentation est donc à la base de ce que nous sommes. Grâce à notre système digestif, nous pouvons apporter tous les éléments indispensables à la vie. Si nous privilégons des produits de basse qualité nutritive, si nous fragilisons celui-ci par une alimentation pléthorique, raffinée, ou insuffisante qualitativement ou quantitativement, nous l’encrassons, nous diminuons la qualité de son travail ; nous fabriquons moins d’énergie, de moins bonne qualité, ce qui se répercute inévitablement, de manière négative, sur notre santé. Par contre, si la nourriture est saine et pourvue de tous les éléments nutritifs, si le système digestif, et en particulier l’intestin grêle, apporte au sang tous les nutriments nécessaires, et si celui-ci a la possibilité de nourrir toutes les cellules, alors la « structure » sera bien entretenue et les lois énoncées par Still (voir chap. ostéopathie) seront  respectées.



IV. STRETCHING ET ENDURANCE

1. Qu’est-ce que le stretching ?
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«   Le stretching est une méthode d’étirement statique
 d’un groupe de muscles déterminés et du tissu ligamentaire,
 jusqu’à l’obtention d’une valeur extrême qu’il faut retenir pendant 20/30 sec,
 et  qui augmente la mobilité du corps. »

                  B. PAVLOVIC  « Stretching ».

Le stretching accroît la partie extensible du muscle, et opère donc une action mécanique d’assouplissement sur celui-ci. Il entraîne un effet physiologique de nettoyage et de relâchement sur les muscles, les organes-viscères et le système nerveux. Il permet donc de garder souplesse et bon fonctionnement de l’organisme.

Les origines du stretching (to stretch = « étirer ») sont diverses :

- D’abord les postures de yoga, qui visent l’harmonie et l’équilibre de l’être humain dans sa globalité ;
- Ensuite les découvertes de la physiologie occidentale et en particulier le réflexe d’étirement ;


Tout exercice de stretching doit s’effectuer avec l’aide d’une respiration adaptée. Un exercice de détente requiert une respiration de détente, soit une respiration abdominale, courte et lente, sans mobilisation du grill costal. On peut terminer la séance d’étirements par quelques respirations profondes.

10 minutes à un quart d’heure par jour suffisent pour étirer les muscles importants du corps.


2. Exercices pratiques : photos et commentaires:

Tous les étirements doivent être maintenus  entre 20 et 30 secondes, sans douleur et  de façon non saccadée.

Etirement de la face postérieure de la cuisse (muscle  ischiatiques ou « les ischio. »)

       Position de départ                                                                      Position d’étirement

Etirement de la face interne  de la cuisse ( muscles adducteurs)

   Position de départ                                                                      position d’étirement

Etirement des muscles fessiers

   Position de départ                                                                    Position d’étirement

Etirement de la face antérieure de la cuisse ( muscle Quadriceps )

   Position de départ                                                                  Position d’étirement

Etirement de la face antérieure (partie supérieure)
 
  Position de départ                                                                         Position d’étirement

Etirement des muscles du mollet

  Position de départ                                                                        Position d’étirement



3. l’endurance
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L’endurance permet d’activer ce que la M.T.C. appelle le « Foyer supérieur ». Basée sur une respiration lente et profonde, l’endurance augmente le volume du cœur, et son élasticité,  utilise l’oxygène respiré, nettoie les tissus des toxines, crée de l’énergie inn. Contrairement à la résistance qui, elle, augmente la force de contraction du cœur (donc sa force de rétraction), consomme l’oxygène respiré mais aussi celui qui se trouve dans les tissus, crée, entre autres, de l’acide lactique et augmente l’énergie yang. Notre manière de vivre a tendance à épuiser l’énergie inn et par conséquence, à entraîner un excès de l’énergie yang.  Ainsi, une demi-heure à une heure d’endurance par jour devrait suffire pour équilibrer les énergies du foyer supérieur et agir positivement sur la santé de chacun.

Stretching et endurance sont deux techniques faciles à utiliser tout au long de la journée. L’une ou l’autre permettent de créer de l’énergie, de rééquilibrer le foyer supérieur, de faire circuler dans toutes les régions du corps, l’énergie nourricière et l’énergie de défense, et par là, de contribuer à entretenir ou améliorer la santé de chacun.
Le stretching, par sa fonction de nettoyage et de relâchement des tissus, l’endurance, par l’enrichissement du sang et l’élimination de certaines impuretés, contribuent aussi aux respect des « lois de l’artère et de l’auto guérison ».



V. LA SYMBOLIQUE DES MALADIES

Il n’entre pas dans nos intentions d’augmenter le volume de la littérature qui existe sur la symbolique des maladies. De très nombreux ouvrages en parleront plus et mieux. Mais nous pensons que, face à une maladie, et pour essayer d’en comprendre la signification, il faut faire preuve avant tout de bons sens, pour autant que l’on admette que les maladies aient un sens et que le hasard n’existe pas. Il semble évident que les pathologies qui touchent le membre inférieur et empêchent de marcher ou de courir ont pour signification minimaliste qu’il faut d’abord prendre du repos, éventuellement s’arrêter de travailler ou d’  « agir ». La hanche supporte le corps et donc ce qu’il porte ou supporte. Une arthrose de hanche, et les autres pathologies de la hanche, signifierait que la vie que la personne « porte » est trop lourde pour elle. Le genou sert à plier et porte la symbolique de la souplesse dans les rapports humains. Le membre supérieur représente les rapports avec l’environnement ; les mains montrent que le travail est trop dur par rapport à l’énergie disponible, le poignet est un support et marquerait une perte d’énergie pour prendre appui ; le coude sert à protéger quand il se met devant le visage ; une pathologie du coude signifie qu’il faut se protéger de quelqu’un ou de quelque chose. L’épaule revêt la signification d’un conflit non résolu ; la tête, qu’il y a trop dans la tête, qu’on se prend la tête ; les côtes forment la CAGE thoracique et signifie que l’on se sent prisonnier d’une situation ; le bassin, chez une femme, représente sa féminité et tout ce qui s’y rapporte ; la prostate reprend l’image de la virilité.
Il faut évidemment tenir compte des expressions : « En avoir plein le dos ;  trop sur les épaules ; être sur les genoux ; en avoir plein la tête ; se faire de la bile, du mauvais sang ». La sagesse populaire a toujours un fond de vérité, même si elle n’est pas corroborée par des études scientifiques. Elle peut nous donner des renseignements ou des enseignements sur certaines pathologies.
Il faut pouvoir aussi se poser certaines questions : « Quel conflit ne puis-je pas résoudre? ; quelle décision ne puis-je pas prendre? ; entre qui ou quoi ne puis-je pas choisir ?; qu’est-ce que ma maladie , ma blessure, me permet de ne pas faire ?. » Mais aussi : « quels bénéfices secondaires, quels avantages ma blessure, ma maladie m’apporte-t-elle?; pourrais-je me passer de ces avantages si je retrouve la santé ? ». Réfléchir aux réponses à ces questions pourrait permettre  de mieux comprendre une pathologie et probablement de mieux arrêter le phénomène morbide et donc de retrouver la santé.



VI. L’empreinte écologique


A l’heure où l’écologie et le développement durable sont  en première ligne de l’actualité, la santé et surtout la prévention de la santé, comme celle proposée par le concept du coach-santé, devraient être aussi regardé sous son aspect écologique. Ne pourrait-on pas dresser le bilan écologique de l’agri-business et de la politique de santé menée dans nos pays et au niveau international. L’écologie médicale, dont nous développerons le concept ultérieurement, peut devenir un facteur du développement durable.



EN RESUME

Pour agir positivement et préventivement sur son capital-santé, il convient de :
1. Fabriquer davantage d’énergie que celle que l’on dépense. Pour ce faire, il importe de solliciter au mieux :
 -  son foyer supérieur, par au moins, une demi-heure d’endurance (ou   de respiration profonde) par jour ;
           - son foyer moyen, par une alimentation qui répond aux besoins du   corps, avec l’aide et les conseils de la nutrithérapie ;                                                  
           -           son foyer inférieur, en ne gaspillant pas l’énergie innée, et en 
                       dormant suffisamment.       
2. Permettre une bonne circulation des énergies dans toutes les parties du corps, par le stretching quotidien, tout en s’assurant que articulations, organes et tissus soient libres de toute entrave et sans tension excessive.
Le sang et l’énergie assurant une bonne nourriture à toutes les cellules, nous pourrons ainsi garder des tissus sains et performants,  effectuant leur fonction avec efficacité, éloignant les maladies et éventuellement permettant au corps une auto-guérison.

La santé se mérite chaque jour, nous sommes responsables de notre santé.



EXPLICATION  DES CONCEPTS UTILISÉS.

1. Acides aminés : principaux constituant des protéines. Les AA essentiels (qui ne sont pas fabriqués par l’humain) sont au nombre de 20, mais une protéine peut être composée de chaînes plus ou moins longues d’AA (parfois plus de 100).
2. Antioxydant : substance qui protège l’organisme des Radicaux libres.
3. Endurance : type d’entraînement physique basé sur une respiration lente et profonde ; l’endurance augmente le volume du cœur, utilise l’oxygène respiré, nettoie les tissus des toxines, crée de l’énergie inn.
4. Enzymes : catalyseurs de réactions chimiques ; sans eux, par exemple, les transformations de protéines en plus petites substances assimilables par l’organisme (intestins) ne peuvent se faire.
5. Flavonoïdes:
6. Glucides : sont des sucres ; ils existent des sucres rapides et des sucres lents.
7. Gluten : partie protéique de la farine des céréales (contenu surtout dans les farines de froment, seigle, orge et épeautre).
8. Hyperperméabilité intestinale : normalement la paroi intestinale ne laisse pas passer les grosses molécules à l’extérieur de l’intestin. En cas d’inflammation, de modifications chronique de la flore intestinale, la paroi interne de l’intestin se relâche, se disjoint, et laisse passer des bactéries, des aliments non digérés ou des toxines(qui devraient normalement être éliminés par le gros intestin).
9. Intolérance alimentaire : incapacité du système digestif à assimiler certains aliments par manque d’enzymes (lactose, gluten…).
10. Lactose : sucre contenu dans le lait (dissocié en glucose et en galactose pour être digéré).
11. Lipides : sont des acides gras (graisse). 1).A.gras saturés : peuvent être fabriqués par l’homme ; ils sont apportés le plus souvent par les graisses animales. 2).A.gras mono-insaturés : peuvent être fabriqués par l’homme (à partir des glucides) ou apportés par l’alimentation (ex. : huile d’olive).               3).A.gras poly-insaturés : appelés aussi oméga 3 et oméga 6, ils doivent être apportés par l’alimentation car l’homme ne peut les fabriquer (ex : huile de noix, de colza, de poissons, huile de tournesol, de bourrache ou d’onagre).
12. Nutriments : éléments chimiques naturels contenu dans l’alimentation (ex. carbone, magnésium, acides aminés…), utilisés par les cellules pour leur métabolisme (fonctionnement).
13. Prébiotiques : produits non digestibles de l’alimentation qui stimulent la naissance des bactéries de la flore intestinale (=fibres).
14. Probiotiques : suppléments microbiens vivants (ou non) qui modifient ou améliorent la flore intestinale. Exemple : bifidobactérie, lactobacilles…
15. Protéines : grosses molécules constituées par une ou plusieurs chaînes d’acides aminés. Il existe des protéines d’origine végétale (champignon, légumineuse …) et des protéines animales (viande). Elles sont surtout utilisées par le corps comme « matériaux de construction » (muscle…)
16. Radicaux libres : atomes ou molécules qui ont un électron libre en périphérie ; celui-ci a tendance à vouloir se fixer sur un autre structure. Ils sont produits lors de la phagocytose de certains aliments. C’est l’excès de RL. Qui est nuisible. Ils peuvent être diminués par apport de vitamines A, E, C et des flavonoïdes.
17. Résistance : type d’entraînement basé sur une respiration rapide à très rapide ; le seuil d’endurance-résistance est calculé par un examen de consommation d’oxygène, qui détermine une fréquence cardiaque au-delà de laquelle « on passe en résistance ». La résistance augmente la force de contraction du cœur (donc sa force de rétraction ), consomme l’oxygène respiré mais aussi celui qui se trouve dans les tissus, crée, entr-autre, de l’acide lactique et augmente l’énergie yang.
18. Stress Oxydatif : production excessive des radicaux libres dans l’organisme ; il peut être combattu par des antioxydants ; le stress oxydatif augmente la destruction cellulaire et donc à moyen terme entraîne des maladies.
19. Triglycérides :
20. Troubles de l’assimilation : l’assimilation des nutriments se fait surtout au niveau des intestins (grêle et gros). Si la flore intestinale n’est pas bonne ou si le paroi intestinale est enflammée ou distendue, les nutriments ne sont pas séparés des déchets ; ils ne sont pas assimilés par le sang mais éliminés par le gros intestin (« l’intestin grêle sépare le pur de l’impur »,dit-on en MCT

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